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Dépendance : droits des proches aidants ?
Les proches aidants
L’article L.113-1-3 du Code de l’action sociale et des familles définit un proche aidant de la façon suivante « Est considéré comme proche aidant d’une personne âgée son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, un parent ou un allié, définis comme aidants familiaux, ou une personne résidant avec elle ou entretenant avec elle des liens étroits et stables, qui lui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne »
Un accompagnement considérable
L’accompagnement d’un proche en perte d’autonomie est éprouvant et nécessite une abnégation totale de son proche aidant. En effet, c’est un « labeur » fait bien souvent par amour qui implique de cesser ou de réduire son activité professionnelle.
Les droits du proche aidant
A ce jour, le proche aidant va pouvoir bénéficier de certains droits élémentaires. Nous vous les énumérons ci-dessous :
Droit aux congés : le proche aidant dispose de 3 mois de congés non payés dans son entreprise (sauf accord employeur). Il ne peut exercer aucune autre activité professionnelle pendant la durée du congé. Il est à noter que l’aidant (hors conjoint, concubin, partenaire de PACS) peut être employé par la personne aidée lorsque celle-ci perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou la prestation de compensation du handicap (PCH)
Droit au répit : l’allocation personnalisée d’autonomie peut être majorée afin de financer les dispositifs de répit du proche aidant (accueil de jour, hébergement temporaire, …). Le montant maximum de la majoration est fixé, pour une année, à 508,23 €.
En cas d’hospitalisation du proche aidant : l’allocation personnalisée d’autonomie peut être majorée afin de financer des solutions de relais (aide à domicile, accueil temporaire, …). Le montant maximum de la majoration est de 1 009,73 € par hospitalisation.
Assurance vieillesse du parent au Foyer : les périodes non travaillées ou travaillées à temps partiel, pour élever ses enfants ou s’occuper d’un enfant ou d’un proche handicapé ou malade, peuvent être prises en compte pour la retraite. C’est la Cnaf qui verse les cotisations à la Cnav. Les conditions pour bénéficier de cette affiliation gratuite varient selon votre situation.
Les professionnels du bien-être aux services de nos aidants
Face à l’épuisement physique et moral, le proche aidant doit pouvoir prendre soin de lui même. Nous vous invitons à nous contacter afin de faire le point sur votre mutuelle de santé. Nous pouvons également vous recommander un ou des professionnels du bien être afin de vous proposer quelques moments de répit.